Apprends-nous à déposer notre « oui » dans le tien, nous, membres de ton Église :
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multiples visages qui reflètent la diversité des appels que tu déposes en nous...

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Don Bosco nous dit :


  | Don BOSCO nous dit:





19 mars 2024

Saint Joseph, un homme heureux


Je ne t’imagine ni triste, ni ennuyé, ni ennuyeux. Au contraire, je te vois heureux avec Jésus et Marie. Oui, je te vois souriant en aidant Marie à laver sa vaisselle et ses chaudrons, en taquinant Jésus en train de jouer sur son âne de bois si bellement fabriqué par toi.


Je te perçois heureux de travailler avec amour pour subvenir, par ton travail de charpentier, à leurs besoins. Parfois, je vous imagine à table tous les trois et je me demande quels pouvaient bien être vos sujets de conversation ? Sûrement pas banals mais certainement remplis d’échanges en profondeur.


Ta sainteté Joseph a consisté seulement à faire extraordinairement bien les choses ordinaires. Apprends-moi donc Joseph à être heureuse, heureux en posant les gestes les plus simples et les plus fraternels dans le quotidien de mes journées. Rien que cela, mais tout cela !


Sœur Lise Berger, s.j.s.h. (†2023)
(Congrégation des Sœurs de Saint-Joseph de Saint-Hyacinthe)



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18 mars 2024

« Ô doux rêveur de Galilée »


Ô doux rêveur de Galilée
Qui, dans vos mains, laissiez couler
L’eau bleue de la Samaritaine
Et posiez sur le sénevé
Un regard si plein de clarté
Que le monde en aila les graines ;


Ami des blés qui pâlissaient
Devant le lin de votre robe
Lorsque, dans l’aube de juillet,
Vous vous en alliez, si discret
Que vos pieds nus semblaient glisser
Sur le rose des épilobes ;


Berger de fable et de nuage,
Qui, dans la bruyère sauvage,
Alliez chercher l’agneau perdu ;
Pêcheur de si tendres images Que les poissons au bord des plages
Accouraient vers votre chalut ;


Faites que je reste semblable
À l’agneau perdu de la fable,
Aux poissons mis sur vos genoux,
À l’enfant pauvre du chemin
Qu’au milieu des pharisiens,
Vous avez tenu contre vous.


Ainsi soit-il.


Maurice Carême(†1978)
Heure de grâce (extrait)



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17 mars 2024

Comme le grain de blé


Si tu prends soin de moi
Si tu espères en moi, même quand je doute,
Si pour m’accompagner, tu modifies ta route,
Si tu comprends sans mot mes peurs et mes soucis,
Si le geste convient et aussi la tendresse,
Si, avec moi, silencieusement, tu pries,
Le soleil de ta présence réchauffera mon corps endolori.
Comme le grain de blé tombé en terre
Devient herbe nouvelle au sortir de l’hiver,
Je comprendrai alors, qu’avec moi, tu choisis la vie.


Hubert Renard
Livret Diaconia 2013 (extrait)



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16 mars 2024

Donne-nous Seigneur Ton Esprit


Il nous faut des bras solides, pour soulever nos montagnes de pauvretés, en passant par le chômeur et le meurtrier, de la femme vivant seule dans le cœur de son enfant, du jeune dont la drogue lui procure l’illusion d’exister, du déprimé qui pense perdre la raison, et tous les vieux qui meurent de solitude, les suicidés du temps qui ne trouvent plus le sens, et toutes ces blessures jamais cicatrisées. Donne-nous Seigneur, la force de les porter, les combattre dans la dignité, pour redonner cette dignité aux êtres qui croient l’avoir perdue.


Donne-nous Ton Esprit pour illuminer notre regard, et voir dans les petits des christs meurtris à vie, pour qu’ensemble nous façonnions ce monde, en univers plus juste selon Tes desseins d’Amour, une terre qui espère mettre les hommes debout, cette espérance brûlante qui nourrit l’arbre de nos luttes, ce robuste chêne au sein de la forêt, qui demande aux autres de bonnes volontés, pour suivre sa marche et détruire nos pauvretés, celles qui jamais ne permettront de nous reposer, tant que nous saignerons pour tant de plaies, tant que l’espérance ne sera pas logée dans l’âme de tous les désespérés. Oui, Seigneur, le combat ne peut que continuer, pour tous les humains qui cherchent à espérer, en ce jour – pas demain – dans l’éternité, mais éternellement dans la valeur sacrée de notre humanité.


Bruno Leroy
Éducateur de rue et écrivain



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15 mars 2024

Dans l'obscurité


Cette certitude que nous avons de l’existence de Dieu et de la résurrection de Jésus repose sur le témoignage des Apôtres transmis par leurs successeurs et celui des chrétiens de toutes les générations. Jésus nous encourage à les croire quand Il dit à saint Thomas lors d’une apparition après Sa résurrection: Heureux ceux qui croient sans avoir vu. (Jn 20,29)


Une image de sainte Thérèse d’Avila peut nous aider à comprendre que cette obscurité ne signifie pas que Dieu n’existe pas ou qu’Il est loin de nous. Si nous éteignons la lumière dans une pièce, sommes-nous moins proches les uns des autres, l’obscurité va-t-elle créer la distance, nous éloigner? Non, bien sûr; nous ne nous verrons pas, mais la distance entre nous sera la même. Il en est de même pour notre foi: elle nous laisse dans la nuit, mais celle-ci ne nous éloigne pas de Dieu. Par ma foi reçue au baptême, je peux vraiment entrer en contact avec Dieu, être uni à Lui mais dans la nuit, sans rien sentir.


Jacques d’Avigneau et Soeur Nathalie Le Gac
Dieu m’invite à Le rencontrer (extrait) - Éditions du Carmel



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14 mars 2024

Mon âme, comme un oiseau


Mon âme, comme un oiseau, s’est échappée du filet de l’oiseleur (Ps 123,7). C’est bien cela. Sortir, sortir au grand vent, à la chanson des feuilles, sortir pour compter la multitude des étoiles, mises là exprès pour être regardées, exprès pour nous promettre la vie. Sortir… pour entrer dans notre demeure la plus secrète, et tandis que nous ne faisons rien, que d’être là, le Seigneur qui voit dans le secret nous rend le temps, la tendresse, la lumière du jour et le regard nouveau.


Ici vraiment est la paix, lorsque détachés du visible, nous nous trouvons rencontrés par l’Invisible. La colombe de la paix vient reposer dans nos mains sans frayeur, et dans le temple de nos coeurs chantent les cithares.


Soeur Myriam



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13 mars 2024

La vraie vie


Au bout de tout, voici ce que j’ai saisi : la vraie vie n’est pas seulement ce qui a été donné comme existence; elle est dans le désir même de la vie. Ce désir et cet élan étaient présents au premier jour de l’univers.


Au niveau de chaque être cependant, ils sont fondés sur ce que son âme – par-delà les épreuves, les souffrances, les chagrins, les effrois, les blessures reçues ou infligées aux autres – aura préservé de sensations éprouvées, d’émotions vécues, d’inlassables aspirations à un au-delà de soi, de soifs et de faims aussi infinies que le besoin sans borne d’amour et de tendresse.


François Cheng
De l’âme (extrait) - Éditions Albin Michel



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12 mars 2024

Je crois


Je crois en Dieu qui est le père de tous les Hommes et qui leur a confié la terre. Je crois en Jésus-Christ qui est venu pour nous encourager et nous guérir, pour nous délivrer et nous annoncer la paix de Dieu avec l’humanité. Je crois en l’Esprit de Dieu qui travaille en tout Homme de bonne volonté. Je crois que l’Homme vivra de la vie de Dieu pour toujours. 


Je ne crois pas au droit du plus fort, au langage des armes, à la puissance des puissants. Je veux croire aux droits de l’Homme, à la main ouverte, à la puissance des non-violents. Je ne crois pas à la race ou à la richesse, aux privilèges, à l’ordre établi. Je veux croire que le monde entier est ma maison. Je veux croire que le droit est un, ici et là et que je ne suis pas libre tant qu’un seul Homme est esclave. Pour vivre de votre amour. Je ne crois pas que la guerre et la faim soient inévitables et la paix inaccessible.


Je veux croire à l’action modeste, à l’amour aux mains nues et à la paix sur terre. Je ne crois pas que toute peine soit vaine. Je ne crois pas que le rêve de l’Homme restera un rêve et que la mort sera la fin. Mais j’ose croire, toujours et malgré tout, à l’Homme nouveau. J’ose croire au rêve de Dieu même: Un ciel nouveau, une terre nouvelle où la justice habitera.


Dom Helder Camara



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11 mars 2024

Soyez passerelle


Soyez
passerelle
pont, "passage à gué "
entre les personnes, les cultures...
Entre les différences
et les ressemblances,
soyez un baume, un philtre
ou une onction de bienveillance,
un onguent de tolérance
pour une meilleure... " vivance".
Soyez comme le Goéland
au dessus de l'océan
gardien de la paix,
annonceur d'une Joie
qui ne s'éteindra pas !


Libellule,
le 1er mars 2024



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10 mars 2024

Cultiver la joie !


Il y a bien des manières de cultiver la joie, directement et indirectement. Le jeu, par exemple ! L’enfant aime jouer ! Mais le jeu permet en outre d’intérioriser des règles, donnant à la joie une dimension publique. […]


A côté du jeu, bien d’autres activités permettent de cultiver la joie, mais aussi le sens de la gratuité et de la beauté qui réjouissent : activités de loisirs, de solidarité, d’efforts pour autrui, etc. L’éducation ne doit ni survaloriser le plaisir, ni le dévaloriser, mais lui accorder une juste place. L’écueil de l’absolutisation du plaisir laisse croire qu’un plaisir satisfait dans l’immédiat équivaut au bonheur absolu. Inversement, la dévalorisation prive l’enfant des bonnes choses de la vie. Elle aliène son désir de grandir et d’aller de l’avant. Le plaisir donne de la saveur à l’existence. Mais il n’est pas tout. Car ce que l’individu cherche, éducateur comme éduquant, c’est la joie et surtout le bonheur.


La joie est l’aliment et le fruit du désir. Elle est cadeau qui surgit quand on a réussi à faire croître l’humanité en soi-même et en autrui. Elle est nourriture qui à la fois apaise la personne et creuse davantage encore sa faim d’accomplissement de soi, sa soif de bonheur. […]


Enfin, si l’éducation doit cultiver la joie, l’éduqué doit aussi pouvoir découvrir qu’il donne de la joie à son éducateur, par-delà ses résultats (scolaire ou autres). Don Bosco disait que l’enfant a besoin de se savoir aimé, il a sans doute besoin aussi d’observer ou d’entendre la joie de son éducateur.


Marie-Jo Thiel,
Éduquer à la Beauté, éduquer aux valeurs (extrait) - Éditions don Bosco



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